Alaizia Kisho
1/5
J'aimerais partager mon expérience à GPH, qui remonte à il y a 6 ou 8 ans. Tout d'abord, j'ai une dyscalculie, mais je n'ai pas reçu de soutien approprié. Le sous-directeur m'a suggéré d'orienter mes études vers la filière technique, en ajoutant que les élèves avec ce genre de problème ne restent généralement pas. De plus, deux enseignants de mathématiques n'ont pas fait preuve de bienveillance. Notamment, une professeure distribuait les examens en ordre croissant et me faisait des remarques pour me rappeler que j'étais systématiquement la dernière de la liste. Je me souviens également d'un professeur qui, face à l'inachèvement général des devoirs, lançait les cahiers en l'air en criant sur les élèves. Toutes les écoles pratiquent l'élitisme, mais celle-ci le pousse à un niveau exceptionnel.
Ensuite, il y avait un manque de réactivité face au harcèlement. J'ai déposé un dossier avec des preuves de harcèlement, mais à l'époque, rien n'a été entrepris. Pire encore, certains enseignants ont minimisé le problème en incitant les élèves à ne pas le dévoiler. De plus, un professeur a critiqué ouvertement un élève harcelé lors de son départ anticipé de l'école. Je me souviens également d'une professeure de français qui partageait une anecdote de vacances choquante : après s'être fait voler son sac, elle a déclaré "comme par hasard, c'était un arabe." Ou encore, elle a demandé à un élève de couleur noire quelle était son origine. Ces stéréotypes étaient bien enracinés dans cette école.
En parlant des enseignants, certains ont tenu des propos douteux. En première année, un professeur affirmait clairement attribuer de meilleures notes aux filles parce qu'il les préférait. (Il y avait également des rumeurs insistantes selon lesquelles ce professeur aurait été renvoyé pour avoir eu une relation avec une élève, bien que je n'aie aucune preuve concrète, son départ précipité est un fait). On a eu aussi l'épisode où une élèves suicidaire était revenus depuis peu en classe. Peu de temps après son retour lors de la distribution des interrogations, la professeur de sciences lui a dit " tu n'aurais pas dû te rater". Une réflexion qu'elle ne s'est pas caché de dire car l'élève était en échec.
L'hygiène de l'école laissait également à désirer. Dans une salle de classe de 2ème année, le manque de nettoyage était si flagrant que, lorsque j'ai dû balayer le dépôt de craie à la fin de l'année scolaire, les traces de craie étaient incrustées et ne partaient même pas après un frottage intensif.De plus, de nombreuses inégalités existaient. Les enseignants et les retho savaient le privilège de passer devant les autres dans la file de la cantine, Il y avait même une vente de substances illicites dans l'enceinte de l'école, à l'orangerie,( un bâtiment réservé au retho lors des temps de midi) et il est difficile de croire que personne n'était au courant, car cela se produisait ouvertement dans le réfectoire sans que les éducateurs n'interviennent.Les coûts de location des manuels scolaires étaient également excessivement élevés pour des livres en mauvais état. Bien que mon récit puisse sembler fou, il suffit de consulter les réponses de GPH aux commentaires en ligne pour constater qu'ils ne dissimulent plus ces problèmes. Par conséquent, je vous invite à la prudence.
Je sais bien que c'est incroyable comme histoire mais je jure que je n'invente absolument rien. Autant GPF était une école primaire où j'ai été bien mais pas du tout GPH.
On peut soutenir que des problèmes de harcèlement et d'hygiène sont courants dans les écoles, comme l'ont indiqué les réponses de GPH. Cependant, je m'interroge sincèrement sur le fait que GPH repose sur ces généralités en tant que justification. Pourquoi ne cherchent-ils pas à s'améliorer plutôt que de se satisfaire du statu quo ? Ma question est donc la suivante : pourquoi choisir cette école médiocre au lieu d'une autre meilleure ?"