Sarah H.
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Cette école nous a fait vivre, à mon enfant et moi, un véritable malheur. Un enfant de 8 ans, déjà en difficulté, aurait dû être soutenu, compris et encadré avec bienveillance. Au lieu de cela, il a été jugé, isolé, et accusé sans pitié. La direction n’a jamais cherché à comprendre ni à apaiser la situation — au contraire, elle a semblé complice de ce climat injuste, comme si tout était déjà décidé.
Dans une école qui se dit publique, laïque et inclusive, nous avons découvert l’exact opposé : un fonctionnement biaisé, où certains enfants – ceux des parents "proches" de la direction ou des maîtresses – bénéficient d’un traitement de faveur. Les autres, souvent ceux qui sont déjà vulnérables, sont mis à l’écart, stigmatisés, et abandonnés.
Cette école ressemble davantage à un cercle fermé, presque privé, réservé à certains "fâcheux", qu’à une école républicaine ouverte à tous. Il n’y a ni neutralité, ni égalité. Beaucoup de familles se posent des questions, beaucoup sont en colère mais n’osent pas parler.
Heureusement, quelques parents bienveillants nous ont apporté du soutien, des mots d’amour, des messages sincères — et nous leur en sommes infiniment reconnaissants. Mais cela ne suffit pas face à l’injustice institutionnelle que nous avons subie.
Ce genre de comportement envers un enfant de 8 ans est une honte. Aucun enfant ne devrait avoir à traverser cela dans un lieu censé l’éduquer, le protéger et l’accompagner.