Alaizia Kisho
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Bonjour,
J'ai passé quatre ans dans cette école, et je souhaite partager mon expérience
Tout d'abord, j'ai suivi l'option audiovisuelle, ce qui était vraiment intéressant, mais on sent que les professeurs ne sont pas des experts en la matière. Il y a des problèmes d'organisation pour les projets demandés. Certains projets sont très exigeants, et vous n'avez pas toujours les compétences pour produire de l'audiovisuel de qualité. J'ai apprécié l'initiation, même si certains points méritent d'être discutés. Par exemple, le manque de retour sur les travaux visuels était un problème. Il était étrange que plusieurs travaux de montage aient tous reçu la même note dans la classe. De plus, il y avait un manque de surveillance lorsque les élèves de quatrième prenaient du matériel.
Le plus grand problème de cette école concerne ses règles internes. En particulier, les règles sur les retards étaient strictes. Selon elles, il fallait arriver à 8h15, même si les cours commençaient à 8h20. Si vous arriviez à 8h16, vous risquiez de vous retrouver sans carte de sortie. De plus, les retards étaient sanctionnés par des retenues. Si vous contestiez un retard, on vous demandait : "As-tu un mot d'excuse ?". Bien sûr, la plupart du temps, vous n'aviez pas de mot d'excuse, car si le métro était en retard, vous n'aviez pas eu le temps d'en obtenir un le jour même. De plus, les grèves de transports posaient problème : si vous habitiez à moins de 3 km, vous deviez venir en classe, et l'attestation Tec n'était pas acceptée. Vous deviez trouver des solutions ou venir à pied. C'était assez déconcertant de constater que l'école se réservait le droit d'accepter ou de refuser une attestation Tec.
Concernant les éducateurs, il y avait des bons et des moins bons. L'un d'entre eux critiquait n'importe qui, que ce soit en raison de la couleur de peau, de la démarche ou des vêtements. Si vous vous plaigniez, on vous répondait que c'était de l'humour. Certains éducateurs étaient rarement présents à leur bureau, voire pas du tout. Pour certains, imprimer un document demandait apparemment trop d'efforts. Le directeur a des idées bien précises en tête, et oser lui dire qu'il se trompe le poussera à vouloir prouver le contraire. De plus, on vous ment souvent, c'est pourquoi on vous convoque ou téléphone au lieu de répondre par mail. Vous aurez certaines punitions très excessives, vous devrez donc défendre vos droits pendant un bon moment.Il y avait aussi une surveillance constante des absences. Vous étiez convoqué au bureau, où on vous disait que votre absence coûtait cher à l'État et que si vous redoubliez, on ne vous aiderait pas. On cherchait rarement à comprendre la raison de l'absence. J'ai été confronté à cette remarque dans un contexte agressif alors que j'avais 10 demi-journées d'absence injustifiée. Normalement, les parents devaient être convoqués lorsque l'absentéisme atteignait 10 demi-journées, mais la plupart du temps, l'éducateur n'était pas présent lors du rendez-vous, et vous n'étiez pas reconvoqué. Cela équivalait pratiquement à ne rien faire.En ce qui concerne les cours, la plupart étaient de bonne qualité, mais certains manquaient d'intérêt, comme le cours EPC où le professeur se concentrait que sur le voyage de rhéto. En raison du COVID, le voyage a été annulé, et le professeur est resté absent jusqu'à la fin de l'année. Les cours de chimie étaient particulièrement difficiles en raison du comportement oppressant de la professeure. Même après avoir signalé le problème à la direction, on m'a répondu : "Cela passera, nous avons l'habitude, on nous le dit, mais elle est comme ça".Il y avait également un problème de place dans le réfectoire, qui était trop petit. Cependant, un point fort de l'école était la qualité de la nourriture, que ce soit les sandwichs ou autres. Tout était excellent.
L'école était également remarquablement propre et bien rangée, ce qui était agréable."
